Une étude réalisée autour de la porte de Gentilly à Paris par le Réseau de surveillance de la qualité de l’air en Île de France (Airparif) a montré que le niveau de pollution est 1,5 à 3 fois plus élevé le long du périphérique que la pollution moyenne dans les quartiers avoisinants.
79 sites de mesure ont été mis en place pendant un mois. Trois polluants liés au trafic routier ont été suivis : les oxydes d’azote, le benzène et les particules, réglementés pour leurs effets sur la santé.
Selon Airparif, « les mesures et les calculs effectués sur une bande de 300 m de large centrée sur le Périphérique permettent d’évaluer les moyennes annuelles pour chaque polluant. Les résultats montrent un dépassement des normes de qualité de l’air à proximité du périphérique« .
Des niveaux de benzène et de particules « problématiques »
« Les objectifs de qualité pour le dioxyde d’azote (40 ?g/m3) sont dépassés en moyenne sur une bande de 200 m de part et d’autre du Périphérique. Les niveaux de benzène et de particules sont quant à eux problématiques aux abords immédiats du Périphérique sur une bande de quelques dizaines de mètres« .
Au niveau des sites de mesure installés le long du Périphérique, « on obtient des concentrations très variables : de l’ordre de 1.5 à 3 fois supérieures au niveau de la pollution moyenne des quartiers avoisinants (pollution de fond), en fonction de l’aménagement de la voirie et de sa configuration« .
« Plus on s’éloigne du trafic, plus les niveaux de pollution diminuent, jusqu’à rejoindre le niveau de base de l’agglomération parisienne. Cette baisse est plus ou moins rapide en fonction de l’urbanisation et du polluant considéré« .
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