La première charte d’engagements volontaires de progrès nutritionnel a été signée entre l’Etat et St-Hubert, entreprise intervenant sur le marché des matières grasses végétales.
Proposées aux exploitants du secteur alimentaire depuis février 2007, dans le cadre du Programme national nutrition santé (PNNS) 2006-2010, les chartes d’engagements de progrès nutritionnel doivent permettre une évolution favorable des apports nutritionnels pour l’ensemble de la population. Elles doivent notamment viser la réduction des apports en sel, glucides simples, lipides totaux, acides gras saturés, ou l’augmentation de la consommation de glucides complexes et fibres, de fruits et de légumes.
Les exploitants du secteur alimentaire qui souhaitent s’engager dans cette démarche doivent prendre des engagements précis, chiffrés, datés et contrôlables. Les dossiers présentés sont appréciés par un comité de validation, au regard du référentiel élaboré au début de l’année 2007 à la demande des ministres chargés de la santé, de l’agriculture et de la consommation .
Réduction des lipides totaux
St-Hubert s’engage ainsi, pour plus des deux-tiers des volumes produits par l’entreprise, à réduire de façon significative d’ici deux ans les teneurs des lipides totaux (de 5 à 10%), et notamment des acides gras saturés (de 3 à 5%). St-Hubert s’engage de plus à limiter les teneurs en acides gras trans (à moins de 1% et avec 80% des produits contenant moins de 0,5% d’acides gras trans), et à maintenir pour tous les nouveaux produits la richesse en acides gras omega 3 ainsi qu’un rapport omega 6/omega 3 favorable.
La signature de cette charte souligne la volonté des pouvoirs publics de parvenir avec les acteurs économiques du secteur alimentaire à des engagements de ce type qui puissent bénéficier au plus grand nombre afin d’influer réellement en faveur des objectifs de santé.
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