Jeudi, Gérard Mestrallet, PDG de Suez, a indiqué que son groupe ainsi que la compagnie de services pétroliers franco-américain Schlumberger et le groupe industriel français Alstom prévoient d’opérer un site de capture et stockage de CO2 dans le bassin parisien.
Selon le patron du groupe d’énergie et d’environnement, il s’agira d’un « site expérimental, pour voir les problèmes qui peuvent en résulter« , qui pourrait voir le jour « d’ici la fin de la décennie« .
Les trois entreprises seront associées à « parts égales » au projet, auquel prendront également part le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) et l’Institut français du pétrole (IFP).
Selon l’AFP, il s’agirait du deuxième site expérimental en France de capture et stockage de CO2 dans l’hexagone. Le groupe pétrolier Total possède déjà un tel site près de Bordeaux.
« Militer pour un accord multilatéral »
Gérard Mestrallet a indiqué que si l’Europe « restait seule » à lutter contre le réchauffement de la planète, « les inconvénients seraient significatifs« . Selon lui, cela pourrait se traduire par un « surcoût pour le consommateur européen« , et « une réduction de la compétitivité économique européenne« .
C’est pourquoi, « il faut militer pour un accord multilatéral » sur le climat. « Les Etats-Unis ont une énorme responsabilité dans ce domaine. C’est clairement de leur côté que se trouve la solution« , a-t-il ajouté.
Pour Gérard Mestrallet, les propositions de la Commission européenne, selon lesquelles les quotas d’émissions vont devenir payants et étendus à de nouveaux secteurs, rétablissent « une certaine égalité« .
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