La première réunion du Bureau du conseil de gestion du Parc naturel marin d’Iroise s’est tenue hier à Brest. Présidé par Pierre Maille le président du Parc, ce bureau a en charge la préservation des espèces protégées, la réduction des pollutions, marines ou terrestres pouvant menacer ses espèces, ou encore l’organisation des activités nautiques touristiques ou de loisirs.

La première réunion du Bureau a défini l’organisation du travail autour de trois commissions thématiques. Ainsi, une première commission traitera de la pêche et des activités économiques qui y sont liées, une seconde s’attachera au nautisme et au tourisme. Enfin, une dernière commission s’occupera des questions de patrimoine naturel et culturel. Chaque commission, composée d’une quinzaine de personnes sera présidée par un membre du Bureau.

Plusieurs sujets ont été évoqués lors de cette première réunion. C’est le cas notamment de l’étude « pingers », étude liée à un réglement européen imposant la pose d’un répulsif « pingers » sur les filets afin d’éviter les captures accessoires. De même, a été évoqué le suivi du cantonnement de pêche pour la restauration de la langouste sur la chaussée de Sein, la cartographie du champ d’algues molénais ou l’accompagnement de la restauration du sémaphore de Molène.

Le prochain directeur du Parc, Thierry Canteri, qui prendra ses fonctions le 1er mars prochain, a participé à cette réunion.

Pour rappel, la Parc naturel marin d’Iroise d’une superficie de 3550 km², est le premier créé en application des dispositions de la loi du 14 avril 2006. L’Iroise occupe une position stratégique à l’extrême ouest de la France métropolitaine, au large du Finistère. Elle abrite un patrimoine naturel remarquable et des écosystèmes particulièrement productifs, ce que confirme la présence d’une active et ancienne communauté de pêcheurs.