A l’occasion de l’anniversaire de l’entrée en vigueur du Protocole de Kyoto, Rome, Paris et d’autres capitales et villes européennes lanceront un signal fort à l’opinion publique mondiale pour mobiliser à nouveau sur les problèmes de dérèglement climatique et d’économies d’énergie, en procédant à l’extinction des lumières de certains monuments dans plusieurs centaines de villes, allant du Colisée au château d’Edimbourg ou au Parlement européen de Bruxelles.
Ainsi, la Tour Eiffel cessera symboliquement son illumination le 15 février de 19h00 à 19h05, de même qu’une dizaine de monuments appartenant à la Ville de Paris : l’Hôtel de ville, le Petit Palais, le Théâtre du Rond Point, la Rotonde de la Villette, le Théâtre de la Ville, Monument Dalou (Place de la Nation), Place des Victoires, Fontaine Saint Michel.
Les Parisiens et les commerçants qui le souhaitent pourront également éteindre leur appartement ou leur vitrine pour témoigner de leur engagement pour la planète.
Au-delà du symbole et de la sensibilisation, l’urgence environnementale appelle des actes. C’est pourquoi, la Ville de Paris a voté à l’unanimité en octobre dernier un plan parisien de lutte contre les gaz à effet de serre émis par l’activité de la capitale : le Plan Climat de Paris. C’est un engagement fort sur une démarche de « facteur 4 » afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre issues de ses activités propres et du territoire parisien de 75% en 2050 par rapport à 2004.
Ses objectifs ambitieux dépassent les objectifs européens sur le territoire parisien :
– 25% de réduction des émissions de gaz à effet de serre du territoire,
– 25% de réduction énergétique des consommations du territoire,
– 25% de consommation énergétique du territoire provenant des énergies renouvelables.
On peut rappeler que les objectifs européens sont de 20% à échéance 2020.
Afin d’être exemplaire, la Ville de Paris se doit d’être très performante sur ses compétences propres avec les objectifs intermédiaires suivants :
– 30% de réduction de ses émissions en 2020 par rapport à 2004,
– 30% de réduction des consommations énergétiques du parc municipal et de l’éclairage public,
– 30% de sa consommation énergétique provenant des énergies renouvelables.
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