Alors que l’on annonçait le 11 février dernier que Biffa, société britannique spécialiste des déchets acceptait une offre publique d’achat de la part de Montagu, un consortium de fonds d’investissement, la surenchère prévue n’est pas venue de celui que l’on attendait.
Après l’acceptation de l’OPA de 1,2 milliard de livres de la part de Montagu, le spécialiste britannique des déxhets, Biffa annonçait qu’une tierce personne était susceptible de surenchérir sur cette offre. Le nom de Suez circulait alors, le français examinant les comptes et dossiers du britannique.
Mais, selon le quotidien financier « La Tribune » ce mystérieux surenchérisseur ne serait pas Suez mais un autre fonds d’investissment, CVC Capital Partners. Néanmoins selon de nombreux analystes, l’addition serait plutôt salée pour le fonds. Aux 1,3 milliard de livres nécessaires au rachat de Biffa viendraient alors s’ajouter 12,3 millions, somme que Biffa devra verser au fonds Montagu en cas de retrait de son engagement.
Selon un analyste financier spécialisé qui se confie à « La Tribune », « une surenchère ne peut se justifier que si les synergies dégagées sont suffisamment importantes. Pour rentabiliser l’opération, il faudrait que le fonds ait dans l’idée de revendre Biffa à Suez Environnement d’ici trois à cinq ans. Or, plus le prix d’acquisition sera élevé, plus le rendement sera faible« .
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