Un comité de pilotage sur la remise à niveau énergétique du parc social cherche à remettre à niveau les 850.000 logements sociaux les moins performants.
L’objectif du comité piloté par Philippe Van de Maele, directeur général de l’ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine), est de faire passer les logements sociaux les plus énergivores (100.000 logements en classe G (plus de 451 kWh), 150.000 logements en classe F (entre 330 et 450 kWh) et 600.000 logements en classe E (entre 231 et 330 kWh)) en classe C (entre 91 et 150 kWh).
Philippe Van de Maele a expliqué au « Moniteur » que ces efforts permettraient d’économiser chaque année 7 terawatt/h/an et un million de tonnes de CO2. L’investissement nécessaire serait compris entre 10.000 et 15.000 euros par logement.
Une opération complexe
Selon le « Moniteur », l’opération sera complexe puisque 450.000 de ces logements sont reliés à des réseaux de chaleur, soit du bailleur, soit de la ville, « ce qui suppose un réexamen des contrats avec des objectifs de performance, une évolution de la production d’énergie vers des solutions durables… »
Le financement des travaux d’économie d’énergie pourrait se faire grâce à la participation de l’Etat et des collectivités locales, des partenariats public-privé, ainsi que les bailleurs sociaux, soit en empruntant, soit sur leurs fonds propres.
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