Dans le cadre des campagnes de prévention des risques, la secrétaire d’Etat à l’Ecologie, Nathalie Koscuisko-Morizet a annoncé la semaine dernière que les pressing urbains seront soumis d’ici l’été à une série d’inspections « coup de poing ».
Dès le début du second trimestre, près de 200 pressing seront la cible d’opérations « coup de poing », sans notice préalable. « Ces installations, souvent situées en bas d’immeubles, utilisent des produits de dégraissage nocifs comme le perchloréthylène qui peuvent poser problème quand les réglementations ne sont pas appliquées ou si elles sont mal gérées« , précise la secrétaire d’Etat à l’Ecologie.
Egalement dans la ligne de mire de la campagne de prévention des risques, les installations de nettoyage à sec en libre service qui sont théoriquement interdites par la loi et qui demeurent néanmoins assez nombreuses.
Pour Laurent Michel, le directeur de la prévention des risques et des pollutions, cette opération « coup de poing » devrait également « donner une vision statistique du parc et permettre une éventuelle révision des réglementations (…) C’est sur qu’un pressing n’est pas une raffinerie mais il faut quand même voir où on en est« .
Les inspecteurs des risques ont vu leur nombre doublé depuis la catastrophe de l’usine AZF de Toulouse en 2001, et Nathalie Kosciusko-Morizet entend créer d’ici 2012 « 200 à 400 nouveaux postes, dont 28 en 2008 ». « Les inspecteurs sont encore peu nombreux par rapport aux attentes croissantes de la société, surtout depuis AZF » explique-t-elle.
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