Mardi, lors d’une conférence ministérielle organisée par l’Assemblée générale de l’ONU, plusieurs pays ont indiqué qu’il était nécessaire d’aider financièrement les pays les plus pauvres pour qu’ils puissent s’adapter aux conséquences du réchauffement climatique.
« L’action de l’ONU pour soutenir les efforts nationaux d’adaptation doit être renforcée, afin que les pays en développement puissent atteindre leurs objectifs de développement durable tout en répondant aux défis du réchauffement climatique« , a déclaré John William Ashe, Ministre de l’environnement d’Antigua-et-Barbuda, qui s’exprimait au nom du Groupe des 77 (coalition de pays en développements qui compte actuellement 130 pays membres) et de la Chine.
« Sans efforts rapides et tangibles des pays développés, le réchauffement climatique conduira à une aggravation de la pauvreté et réduira à néant les efforts des pays pauvres pour parvenir à un développement durable« , a-t-il ajouté.
« Le changement climatique est aujourd’hui un enjeu qui nécessite la mobilisation de l’ensemble des Nations unies« , a déclaré selon l’AFP Bernard Kouchner, ministre français des affaires étrangères.
« Travailler (…) de manière concertée »
Pour Rachmat Witoelar, ministre indonésien de l’environnement, non seulement tous les Etats doivent « travailler davantage et de manière concertée« , mais « les pays développés (doivent) montrer la voie« .
Tavau Teii, Premier ministre adjoint de l’archipel de Tuvalu, a quant à lui déclaré : « L’adaptation (aux effets du réchauffement) est une question cruciale pour un pays-atoll extrêmement vulnérable comme Tuvalu, où le point le plus élevé n’est qu’à quatre mètres au dessus du niveau de la mer« .
« Les ressources financières disponibles pour aider les pays en développement à s’adapter sont complètement inadéquates. (…) Nous devons travailler ensemble, sous l’égide de l’ONU, pour trouver ces fonds supplémentaires« .
Commentaires récents