Les îles Galapagos, classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, souhaitent devenir dès 2015 une région sans combustibles polluants. Par atteindre cet objectif, les autorités équatoriennes ont présenté lundi un plan visant à développer les énergies propres.
Selon José Moscoso, l’un des promoteurs du projet, l’archipel situé dans l’océan Pacifique à environ 1.000 km des côtes équatoriennes qui compte quelque 19.000 habitants, bénéficiera du plus important projet d’énergie éolienne du pays.
Le programme qui vient de démarrer avec trois turbines produisant 800 kwh chacune, doit permettre de diminuer de moitié la consommation de diesel sur l’île de San Cristobal, la seconde île la plus peuplée des Galapagos qui compte 6.100 habitants.
« La consommation de diesel émet des gas à effet de serre et nous essayons de les réduire sensiblement. Nous espérons mettre fin au rejet annuel de 3.000 tonnes de CO2« , a ajouté José Moscoso.
Le projet a reçu l’appui financier des Etats-Unis, de l’Allemagne, du Canada, de la France, de l’Italie, du Japon, de la Russie et du Royaume-Uni, c’est-à-dire les pays du G8.
Le gouvernement équatorien prévoit également de remplacer les hydrocarbures sur les îles de Santa Cruz et Isabela par les énergies solaire, éolienne et par les bio-combustibles.
Il y a près d’un an, le gouvernement équatorien avait décrété l’état d’urgence pour l’archipel et avait annoncé des restrictions pour les vols, le tourisme et les permis de résidence.
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