La CFE-CGC a dénoncé hier « l’exclusion » des cinq syndicats représentatifs français, CGT, CFDT, FO, CFTC et CFE-CGC, des chantiers de mise en oeuvre des mesures du Grenelle de l’environnement, alors même que ces derniers étaient conviés à siéger dans les groupes de travail du Grenelle, au même titre que les représentants de l’Etat, des collectivités locales, des organisations d’employeurs et des ONG environnementales.
La CGE-CGC dénonce le fait que les syndicats n’ont été admis que sur un seul des 33 chantiers opérationnels en cours, chargés d’étudier la mise en oeuvre, chiffrage et financement, d’un millier de mesures. Il s’agit du comité 24 consacré aux institutions et à la représentativité des acteurs.
Jean-Frédéric Dreyfus, de la confédération des cadres fait part de ses inquiétudes quant aux « désaccords qui risquent d’apparaitre » entre les conclusions de ces comités et ce qu’avaient souhaité les groupes de travail.
Dans une lettre adressé à Jean-Louis Borloo, le syndicat a donc demandé que ces organisations soient présentent dans les comités couvrant les domaines où elles disposent « l’expertise à faire valoir: logement, transport, énergie, agro-alimentaire, consommation… »
De son côté, Daniel Geneste de la CGT transport estime que le ministre aurait accepté le principe d’une participation syndicale aux comités opérationnels mais que l’administration n’aurait pas suivi et aurait refusé de les intégrer.
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