De nombreux pays parmi lesquels, la Chine, l’Afrique du Sud, ou les États-Unis choisissent de relancer leurs programmes nucléaires civiles. Ceci représente une opportunité pour les groupes français Areva et EDF.
Alors qu’il y a encore quelques années, les pays étaient réticents à investir dans l’atome, il semblerait qu’aujourd’hui ce ne soit plus le cas. Aujourd’hui, selon le quotidien « Le Figaro » paru lundi, presque chaque mois un nouvel État annonce sa volonté de lancer un projet dans le nucléaire civil.
Pierre Gadonneix, PDG d’EDF, a indiqué au journal : « Nous sommes candidats à la construction de douze EPR dans le monde« . L’électricien français ne devrait pas être retenu pour l’ensemble de ces projets. Il peut néanmoins « tirer parti de la vitrine française, unique au monde, avec 19 centrales (pour 58 réacteurs) qui produisent près de 80% de l’électricité du pays« .
Deux arguments sont avancés par les défenseurs du nucléaire : non seulement le nucléaire est beaucoup moins cher que le baril de pétrole, mais il est également une source d’énergie qui ne rejette aucune émission de CO2.
Des concurrents intéressés par l’atome
Le groupe Areva a déjà signé un accord avec l’électricien chinois CGNPC pour la livraison de deux EPR. L’électricien français EDF a quant à lui pris une participation dans la coentreprise (avec CGNPC) qui construira et exploitera les deux centrales en question.
EDF et Areva ont également remis une offre commune pour deux EPR en Grande-Bretagne et en Afrique du Sud. Aux États-Unis, les deux groupes français se sont associées avec l’électricien Constellation.
Le succès d’EDF et d’Areva fait des envieux. Le groupe Suez, concurrent direct d’EDF, veut lui aussi posséder et exploiter des centrales de troisième génération d’ici à 2020. En attendant, le groupe s’est associé à Areva et Total pour fournir deux EPR à Abu Dhabi.
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