Selon un sondage Ipsos réalisé pour l’association Journée nationale de l’audition et le groupe de retraite complémentaire et de prévoyance Médéric et publié hier, un actif français sur deux se dit gêné par un niveau sonore trop élevé au travail. 17% d’entre eux se disent gênés très fréquemment, 14% souvent et 20% parfois.
Parmi les sondés qui ont été confrontés au bruit au travail, 20% affirment d’être plaints du bruit auprès de leur hiérarchie ou de leur employeur. Les catégories socioprofessionnelles les plus touchées par le bruit au travail sont les agriculteurs (71%) et les ouvriers (70%).
L’industrie, la construction et le commerce sont les secteurs d’activité les plus affectés. En effet, 68% des ouvriers de l’industrie et de la construction et 60% des employées dans les commerces sont fréquemment ou souvent gênés par les nuisances sonores au travail.
Pour les sondés, les bruits d’ordre mécanique sont les plus gênants (58%), suivis des voix, téléphone et musique (34%) et des désagréments causés par la circulation automobile (13%).
Des répercutions sur la santé
La moitié des actifs gênés par le bruit au travail se plaint de répercussions sur sa santé. Pour 58%, elles relèvent de la modification du comportement (énervement, nervosité…), pour 36% de la baisse de l’audition (sifflement, bourdonnement) et pour 29% de la santé en général (maux de tête, perte de sommeil, angoisse).
Seuls 40% des actifs affirment avoir à disposition des protections auditives, dont 43% les utilisent systématiquement et 39% parfois. Selon l’AFP, 43% des actifs peuvent bénéficier d’un dépistage auditif. Dans la construction et l’industrie, ce taux atteint 62%.
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