Hendaye, ville de la rive française de la Bidassoa et Irun, ville de la rive espagnole de la rivière, ont décidé de s’associer pour le pompage et le traitement de leurs eaux usées.
Les maires de la communauté de communes du sud Pays basque et ceux de l’équivalent espagnol, la mancomunidad de Txigudi, viennent de ratifier un accord les associant dans le traitement de leurs eaux résiduelles. Ce type d’accord est autorisé par le traité de Bayonne de 1995.
Le quotidien « Les Echos » explique que grâce à ce pacte sur l’eau, les eaux résiduelles de Hendaye, Béhobie et Biratou ne seront désormais plus rejetées dans la Bidassoa. Le réseau de collecte et d’acheminement des eaux usées sera raccordé à celui des communes voisines espagnoles.
Cet accord prévoit également l’investissement d’un million d’euros afin d’édifier un bassin de rétention à Hendaye, avant que les flux ne soient refoulés côté espagnol. De même la station de pompage de Béhobie devra être agrandie.
Cette convention conclue pour dix ans prévoit enfin que les communes françaises paieront à leurs voisines espagnole, 0,561 euro du mètre cube d’eau usée traitée.
Kotte Ecenarro, le maire PS d’Hendaye explique les raisons d’un tel accord dans le quotidien, « en mai-juin, nos barrages étaient vides. J’ai donc pris contact avec mon collègue d’Irun, autorité compétente. En dix jours, la Lyonnaise des Eaux a pu faire un forage dans la Bidassoa qui a dissipé nos craintes. Mais, côté français, l’administration m’a rappelé que j’aurais dû passer par un dossier, avoir l’avis du préfet en fonction de la loi sur l’eau et me confronter à un contrôle de qualité de la DASS.«
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