Hier, le prince Albert II de Monaco a inauguré la dixième session extraordinaire du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (Pnue) qui se tient jusqu’au 22 février à Monaco.
« Même si les évolutions climatiques sont désormais inéluctables, il est indispensable pour en limiter la portée que nos économies se réforment profondément et s’engagent vers une réduction des émissions carbonées, comme les scientifiques le recommandent« , a déclaré le prince Albert II à l’AFP.
Une centaine de ministres de l’environnement sont attendus pour cette session extraordinaire du Pnue, le plus important rassemblement ministériel depuis la réunion sur le climat qui s’est tenue à Bali, en Indonésie, en décembre dernier.
Le prince Albert a appelé à « moraliser » le marché global des émissions de carbone, où chaque pays paye une redevance pour compenser ses dépassements d’émissions polluantes. Il ne faut pas « laisser croire aux consommateurs qu’il suffit de payer pour effacer l’impact de leur pollution sur la planète« , a-t-il ajouté.
La lutte contre le changement climatique, une opportunité
Hier, le Pnue a rendu public son rapport annuel, baptisé « annuaire GEO 2008« . Le changement climatique « est en train de changer l’environnement mondial de la fonte des glaciers aux phénomènes météorologiques extrêmes. Mais il commence aussi à changer l’état d’esprit, les politiques et les actions des chefs d’entreprise, des financiers et des entrepreneurs ainsi que des dirigeants des syndicats de travailleurs, des gouvernements et de l’Organisation des Nations Unies elle-même« , a indiqué le Pnue.
« De plus en plus, la lutte contre le changement climatique est perçue comme une opportunité plutôt qu’un fardeau et un chemin vers la prospérité plutôt qu’un frein sur les bénéfices et l’emploi, comme le montre le nouveau rapport« , a-t-il continué.
Commentaires récents