Grâce à la bonne gestion des territoires et à une lutte très efficace contre le braconnage, la population d’éléphants des forêts du Congo a triplé en trente ans.
Henri Djombo, le ministre congolais de l’Economie forestière indique en effet que de 10.800 têtes en 1980, les pachydermes sont environ 30.000 aujourd’hui. Cette poussée démographique est le résultat de la très bonne gestion des territoires des animaux ainsi qu’une lutte efficace contre le braconnage.
Par ailleurs, de nombreux éléphants des pays voisins, comme le Cameroun ou la République Centrafricaine ont migré naturellement vers le Congo où ils se sentent moins exposés.
Ces chiffres annoncés par le ministère congolais viennent cependant contredire ceux publiés l’an dernier par un biologiste, Stephen Blake, qui jugeait l’urbanisation croissante, et notamment la construction de routes pour l’exploitation forestière, responsables de la disparition de nombreux éléphants.
Non seulement, les pachydermes fuient le bruit de la circulation des camions, mais ces routes faciliteraient la tâche des contrebandiers, friands d’ivoire. De plus, il notait la croissance de la demande d’ivoire en Chine, ainsi que celle inhérente du commerce de cet « or blanc ».
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