Cette première mondiale a été réalisée par Airbus dans le cadre d’un programme de vols d’essais visant à évaluer l’impact environnemental des carburants alternatifs sur le marché du transport aérien.
Précisons que ces vols s’inscrivent dans le cadre de l’accord signé en novembre dernier avec les partenaires du consortium Qatar GTL. L’un des quatre réacteurs Trent 900 de Rolls-Royce de cet appareil qui a effectué ce vol d’une durée de trois heures entre Filton, au Royaume-Uni, et Toulouse, dans le sud-ouest de la France, était donc alimenté par un mélange de GTL (Gas To Liquids), un carburant liquide dérivé du gaz fourni par Shell International Petroleum, et de carburant d’avion.
Possédant des caractéristiques intéressantes pour la qualité de l’air local, le GTL présente par ailleurs des avantages en termes de consommation par rapport au carburant utilisé aujourd’hui par les avions. Ainsi le GTL a une très faible teneur en soufre. En outre, ce carburant de synthèse peut être fabriqué à partir d’un éventail de produits à base d’hydrocarbures comprenant le gaz naturel ou les matières organiques végétales obtenues selon un procédé connu sous le nom de Fischer-Tropsch. L’avionneur européen estime que ces essais destinés à tester le GTL devraient ouvrir la voie dans le futur à l’utilisation de biocarburants de seconde génération, les quantités disponibles de ces derniers restant toutefois insuffisantes actuellement.
BE France numéro 205 (14/02/2008) – ADIT / ADIT
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/53054.htm
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