Nathalie Kosciusko-Morizet, la Secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie, a participé hier dans la matinée à la deuxième session thématique consacrée au renforcement du rôle des marchés financiers dans la lutte contre le changement climatique. Elle a co-présidé une des quatre tables rondes ministérielles qui ont débattu des politiques publiques nationales propices à la mobilisation des investissements privés à l’échelle internationale.
Dans un contexte marqué par les annonces récentes du Royaume-Uni, du Japon et des Etats-Unis, la France a plaidé en faveur de la mise en cohérence de ces nouveaux outils financiers d’initiative nationale avec les mécanismes multilatéraux existants, tels que le Fonds pour l’Environnement Mondial.
Nathalie Kosciusko-Morizet a prôné également un rééquilibrage des investissements publics et privés vers les pays en voie de développement, notamment en direction du continent africain. A cet égard, elle s’est attachée à rechercher les effets de levier les plus élevés pour les financements publics des stratégies d’adaptation au changement climatique.
Par ailleurs, la Secrétaire d’Etat est intervenue, en marge du Conseil du PNUE, aux côtés de Achim Steiner, le Secrétaire exécutif du PNUE, et de Andreas Calgren, le ministre Suédois de l’environnement, à l’évènement organisé conjointement par la Suède et le PNUE sur le suivi de la stratégie globale du Millenium Ecosystem Assessment (MEA), lancée en 2001.
Un réseau d’expertise scientifique mondial sur la biodiversité
A cette occasion, une stratégie de rapprochement a été dévoilée entre cette initiative et l’IMoSEB, proposée à l’origine par la France en 2005 et visant à fédérer un réseau d’expertise scientifique mondial sur la biodiversité.
« Sur la biodiversité, on est encore loin du compte. Il faut rapidement fournir aux responsables politiques internationaux des recommandations opérationnelles fondées sur un consensus scientifique », a souligné Nathalie Kosciusko-Morizet.
En accord avec le Secrétariat exécutif du PNUE, des étapes de validation institutionnelle ont été suggérées en vue de l’inscription d’un projet de décision au prochain Conseil d’administration du PNUE qui se tiendra à Nairobi au mois de février 2009. Dans cette perspective, la Secrétaire d’Etat a proposé d’organiser, à Paris dans le courant du mois de mars 2008, une réunion de travail rassemblant les principaux acteurs clés du MEA et d’IMoSEB.
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