Après qu’un chien potentiellement porteur de la rage soit resté 3 jours à Lisieux, le préfet du Calvados a délimité un périmètre de vigilance pour Lisieux et Saint-Désir-de-Lisieux.

Youpi, un croisé labrador noir, est mort le 5 janvier dans des conditions suspectes après avoir passé quelques jours à Lisieux au mois de décembre 2007.

Par précaution, un périmètre de vigilance pour Lisieux et Saint-Désir-de-Lisieux a été mis en place pour une durée de six mois. L’arrêté préfectoral interdit « tous les rassemblements de carnivores domestiques, notamment les concours et expositions« . Tous les chats doivent restés enfermés, alors que les chiens vaccinés et tatoués « peuvent circuler librement à condition d’être placés sous la surveillance directe de leur maître« . Les chiens non vaccinés quant à eux ne sont pas autorisés à accéder aux espaces publics.

Un appel à la population

« La salive est contaminante quinze jours avant les symptômes de la rage« , a expliqué au quotidien « Ouest France » paru aujourd’hui Norbert Lucas, directeur des Services vétérinaires (DSV) du Calvados. Les enquêteurs sont parvenus à établir un lien entre les différents chiens porteurs de la rage en France. Cracotte qui a été euthanasiée le 19 février dernier en Seine-et-Marne a été contaminée par Youpi, qui aurait été lui-même contaminé par Gamin, un chien mort le 12 novembre 2007 dans le Gers après avoir contracté la rage au Maroc.

Suite à l’enquête menée dans le Calvados, trois chiens pouvant avoir été en contact avec Youpi ou Gamin ont été placés en quarantaine. La préfecture du Calvados appelle les personnes qui auraient été, entre le 15 et 17 décembre 2007, autour de Lisieux, « mordues, griffées, égratignées ou léchées par un chien sur une muqueuse (bouche, yeux) ou sur une peau lésée ou encore les personnes dont l’animal aurait été en contact avec le chien Youpi (à) appeler le numéro vert 0 800 13 00 00 entre 9 h et 19 h« .

Pour information : La rage se transmet par morsure, par léchage et par griffure. La maladie peut être mortelle pour l’homme si elle n’est pas traitée avant le déclenchement des premiers symptômes.