Leadership in Energy and Environmental Design (LEED) aux Etats-Unis, Building Research Establishment’s Environmental Assessment Method (BEEAM) en Grande-Bretagne, Haute Qualité Environnementale (HQE) en France… Il n’existe pas un label d’écoconstruction unique.
« Tous les pays ou presque développent leur dispositif de certification« , a indiqué au « Figaro » paru hier Patrick Nossent, président de Certivéa, spécialiste de l’accompagnement à la certification.
La France, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Japon ont déjà mis en place des outils d’évaluation. Le Brésil devrait mettre en place le sien le mois prochain. Si chaque pays préfère développer son propre label, ils ont tous des préoccupations communes. Pour Patrick Nossent, « trois axes de développement reviennent à chaque fois« .
Pour tous ces labels, la prise en compte du matériau a été étendue à celle du bâtiment, au quartier, voire à la ville; les préoccupations purement énergétiques ont été remplacées par l’environnement et le développement durable. Le processus initialement limité aux constructions neuves peut désormais s’appliquer à la rénovation.
Des labels différents
En France, pour obtenir le label HQE, 3 des 14 cibles doivent être très performantes. En Grande-Bretagne, BREEAM propose 8 catégories d’évaluation, note chacune d’elles et fait une moyenne. « L‘objectif est d’essayer d’améliorer la performance de la majorité des bâtiments plutôt que d’obtenir un petit nombre de très performants« , a déclaré au quotidien Adam Graveley, manager of international BREEAM Schemes.
Alors qu’en France, des audits sont réalisés à la fin de la programmation, lors de la constitution du dossier de consultation des entreprises et à la livraison du bâtiment, en Grande-Bretagne, ils sont effectués lors de la programmation, de la conception, de la réalisation et de l’évaluation post-construction.
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