Veolia Environnement vient de dévoiler les chiffres de son exercice 2007. Légèrement inférieur aux attentes de certains analystes, le groupe d’Henri Proglio affiche cependant un bénéfice net en hausse de 22,3% à 927,9 millions d’euros.
Alors que le groupe spécialisé dans l’environnement, l’eau, les déchets et l’énergie annonce pour 2007 un bénéfice net de 927,9 millions d’euros, ce chiffre légèrement inférieur aux attentes du marché qui tablait sur un résultat net autour de 968 millions, a été immédiatement sanctionné par la Bourse puisque le titre perdait 7% ce matin à l’ouverture.
Avec un résultat d’exploitation opérationnel enregistrant une hausse de 17,1% à 2,496 milliards d’euros et un chiffre d’affaires de 32,628 milliards, en progression de 14%, Henri Proglio, le PDG du groupe s’annonce serein pour l’année à venir. « Ces éléments nous permettent d’envisager pour 2008n malgré un contexte économique plus difficile, une croissance d’au moins 10% de notre chiffre d’affaires, de notre capacité d’autofinancement et de notre résultat net« .
Croissance dans tous les secteurs
Veolia Environnement a poursuivi sa croissance dans tous ses secteurs d’activité. Le groupe a gagné et renouvelé de nombreux contrats dans ses zones d’implantation prioritaires, aussi bien en France qu’à l’étranger.
Veolia Environnement a, par ailleurs, procédé à des acquisitions ciblées, qui lui ont permis de développer sa gamme de métiers et sa présence dans certains pays. Ainsi, le groupe a renforcé sa position de manière significative en Allemagne avec l’acquisition du groupe Sulo dans le domaine de la propreté. En Europe Centrale et Orientale, Veolia Environnement a acquis plusieurs sociétés de taille moyenne dans les Services à l’énergie. Au Royaume-Uni, la société a également acquis des contrats d’activité non régulée dans le domaine de l’eau. De même aux Etats-Unis, Veolia Environnement a complété sa présence au travers de l’acquisition de Thermal North America Inc. dans les Services à l’énergie.
Résultat opérationnel récurrent
Le résultat opérationnel récurrent du groupe atteint quant à lui 2,469 milliards d’euros ce qui représente une hausse de 11,1%. Dans le secteur de l’eau, ce résultat opérationnel récurrent augmente de 9,2% à 1,267 milliards d’euros, hausse due majoritairement aux efforts de productivité et aux développement de nouveaux services offerts par le groupe. On peut aussi l’expliquer par la bonne tenue des activités de travaux qui « ont permis de compenser la baisse des volumes livrés, liée aux conditions climatiques peu favorables de l’été ».
L’effet « Sulo »
C’est pourtant dans le domaine des déchets que le groupe enregistre la hausse la plus importante de son résultat opérationnel récurrent, avec 23,9% à 803,5 millions d’euros. En France, ce secteur a bénéficié du « double effet de l’accroissement des volumes traités » et « d’une très bonne performance » dans les déchets toxiques. Quant à l’international, les acquisitions du britannique Cleanaway UK, de l’australien Brambles et surtout de l’allemand Sulo ont tiré la progression du groupe.
Fort de ses résultats, le groupe devrait donc proposer à ses actionnaires un dividende de 1,21 euros par action, en augmentation de 15,2% par rapport à l’an passé.
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