Depuis la fin de l’année passée, la Région Alsace constate que « le marché (du photovoltaïque) décolle véritablement ».
En effet, alors qu’entre 2005 et 2006, 250 kWc (kilowatt crête) ont été raccordés au réseau électrique alsacien, l’année dernière 800 kWc ont été raccordés. Pour les deux premiers mois de cette année, « ce sont déjà 476 kWc pour lesquels une demande de raccordement a été faite« . En projection, plus de 2.500 kWc pourrait être raccordés au réseau alsacien cette année.
L’année dernière, « la Région Alsace a financé 8 installations et 7 études de faisabilité représentant 187.000 ? d’aide« . « A ceci s’ajoutent, pour cette Commission permanente, 37 projets collectifs solaire et bois énergie, pour un montant global d’aides régionales de 818.760 ?, 141 installations de chauffe-eau solaires chez des particuliers, pour un montant global de 63.450 ?, 26 installations de pompes à chaleur chez des particuliers, pour un montant de 5.800 ? et 6 projets de chaudières bois chez des particuliers, pour un montant global de 6.850 ?« , a précisé la Région Alsace dans un communiqué.
180 kWc concernés
Le 7 mars dernier, la Commission Permanente du Conseil Régional d’Alsace, a décidé de soutenir 8 nouvelles études de faisabilité pour du solaire photovoltaïque, dont 7 concernent des installations agricoles, pour une aide régionale de 9.623 ?. Elle a également choisi de soutenir 6 investissements pour du solaire photovoltaïque, pour une aide régionale de près de 137.000 ?. Ces projets devraient représenter une puissance installée d’environ 180 kWc et une surface de capteurs de 1.463 m2.
L’année dernière, en Alsace, 95 % des demandes de raccordement pour des installations inférieures à 3kWc (limite du crédit d’impôt) ont concerné des installations chez les particuliers. Selon la Région Alsace, « le tarif d’achat et le crédit d’impôt sont donc suffisamment attractifs pour intéresser les particuliers« .
Par contre, pour les installations des professionnels, une aide de la Région Alsace de 1.500 ?/kWc, plafonnée à 30.000 ?, permet réduire le temps de retour sur investissement qui est, pour les installations optimisées, de l’ordre de 12 ans.
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