La nappe de Beauce dans le Loir-et-Cher sert essentiellement à l’irrigation des cultures. Etant donné le niveaux extrêmement bas de cette nappe, des restrictions deviennent obligatoires, ce qui provoque la grogne des irriguants de la région.
La semaine dernière, les irriguants riverains de cette nappe de Beauce ont donc appris qu’ils ne disposaient plus que de 45% de leur quota initial pour leurs cultures. Cette restriction draconienne est la résultante d’un déficit pluviométrique récurrent depuis plusieurs années.
Pierre Cormier, le président le la commission des irriguants de Beauce dénonce dans le quotidien « La Nouvelle République » de telles mesures susceptibles de menacer de nombreuses exploitations. Une restriction trop sévère « condamnerait à coup sûr un grand nombre d’exploitations et notre droit à cultiver serait alors entièrement mis en cause. Fort heureusement, ce n’est pas le cas, les dernières négociations avec l’administration sont relativement satisfaisantes pour les irrigants, bien qu’il faille encore négocier sur le niveau des seuils de crise de la nappe de Beauce. L’irrigation est indispensable dans les cultures, et les céréaliers sont les premiers à s’inquiéter de l’état des nappes en France. »
« Limiter la production oblige à importer massivement. Accepterions-nous de consommer des céréales contenant des OGM ou des pesticides interdits en France, sous prétexte de supprimer localement l’irrigation ? « conclut-il.
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