Alors qu’en début de semaine le recordman du monde du marathon, l’éthiopien Haile Gebreselassie annonçait son forfait pour son épreuve de prédilection aux JO de Pékin en raison de la pollution de l’air, les autorités chinoises sont passées hier à l’offensive.
Après le forfait de nombreux athlètes pour les épreuves olympiques de cet été à Pékin, les autorités chinoises ont réagit hier et se sont fixées pour objectif de convaincre que toutes les conditions étaient réunies pour faire tomber les records.
Ainsi, le ministre chinois des Affaires étrangères a assuré que « la qualité de l’air ne fait que s’améliorer. La plupart des athlètes qui vont venir à Pékin sont satisfaits et ont confiance dans la qualité de l’air, l’environnement et les installations sportives à Pékin. Si des athlètes internationaux n’arrivent pas à battre des records du monde dans d’autres villes, ils doivent venir à Pékin où ils auront peut-être plus de chance de le faire« .
Il semblerait néanmoins que la réalité soit tout autre et qu’en dépit des millions d’euros consacrés à l’amélioration de la qualité de l’air, notamment en délocalisant les usines les plus polluantes hors de la ville, la situation reste préoccupante. L’explosion du parc automobile dans la capitale chinoise est également en partie responsable de la mauvaise qualité de l’air pékinois.
Par ailleurs, Jacques Rogge, le président du Comité International Olympique a évoqué un report éventuel des épreuves d’endurance en cas de risque pour la santé des compétiteurs.
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