L’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) a annoncé mercredi des normes fédérales plus strictes sur la qualité de l’air. Le niveau de teneur en ozone, résultant essentiellement de la pollution industrielle et automobile, sera revu à la baisse. C’est la première fois depuis dix ans que les normes sur l’ozone sont renforcées.
Les nouvelles normes de teneur en ozone seront désormais réduites à 75 parts par milliard en volume (PPBV), contre 80 parts auparavant. Dans l’ensemble du pays, 345 comtés ne seront plus en conformité avec les nouvelles normes fédérales.
« Bien que les normes signées (mercredi) par moi-même soient strictes, nous avons la responsabilité de réviser et d’améliorer l’Acte de l’air propre pour s’assurer que les promesses écrites se transforment en air plus propre« , a indiqué dans un communiqué Stephen Johnson, directeur de l’Agence.
L’ozone, qui forme le smog avec les fines particules en suspension dans l’atmosphère, peut avoir des conséquences néfastes sur les poumons. Il peut particulièrement nuire aux personnes asthmatiques ou qui souffrent d’autres maladies pulmonaires ainsi qu’à celles qui passent beaucoup de temps à l’extérieur.
Des nouvelles normes critiquées
Pour l’EPA, ces nouvelles normes auront des conséquences bénéfiques sur la santé des Américains. Selon l’EPA, réduire la teneur en ozone à 75 PPBV pourrait réduire le nombres de décès prématurés, d’attaques cardiaques non mortelles, ainsi que le nombre d’hospitalisations. Cependant, pour les experts, si l’objectif est de protéger la santé publique, ces critères doivent être encore plus stricts.
Le resserrement des normes fédérales de teneur en ozone a été critiqué par les milieux industriels. Selon eux, l’impact sera néfaste sur de nombreuses industries et sur l’économie. Les groupes environnementaux ont également critiqué les nouvelles normes jugées très insuffisantes.
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