Au sein du projet Decris, cinq divisions de SINTEF ont collaboré avec l’Institut Norvégien de Recherche pour la Défense (Forsvarets Forskningsinstitutt) et NTNU afin d’acquérir de nouvelles connaissances, d’élaborer de meilleures méthodes permettant de prévenir les situations où les infrastructures sont déficientes et d’être préparé lorsqu’un tel cas survient.

Les chercheurs analysent les facteurs de risques et la vulnérabilité pour l’alimentation en eau, en électricité, les transports et les technologies de l’information et de la communication, et observent toutes formes de menaces et de conséquences graves pour ces secteurs.

Quelles conséquences peut avoir, par exemple, une coupure de courant pour les différentes composantes de la sécurité civile ? Dans quelle mesure un « effet domino » intervient-il entre les différentes infrastructures ? Pour matérialiser ce travail, la commune d’Oslo a été « débranchée » à titre d’exemple. En rapport avec ces nouvelles méthodes d’analyse, un outil d’informatique décisionnel va également être développé. Le projet Decris a débuté en août 2007, il s’étendra sur une durée de deux ans et est entièrement financé par le Conseil Supérieur de la Recherche en Norvège (Norges Forskningsråd) via le programme SAMRISK (Sécurité civile et gestion des risques).

BE Norvège numéro 77 (7/03/2008) – Ambassade de France en Norvège / ADIT
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/53421.htm