Inquiété par le désistement de certains athlètes dont le marathonien Haile Gebreselassie pour les JO de Pékin de cet été, le Comité international olympique, CIO, a souhaité rassurer hier en minimisant les effets de la pollution sur les organismes des athlètes. Il a néanmoins décidé de reporter des courses « à risques » en cas de conditions météorologiques défavorables.
Le président de la commission médicale du CIO, le Dr Arne Ljungqvist, a tenu hier une conférence téléphonique au cours de laquelle il est revenu sur les problèmes liés à la pollution à Pékin. « Nous avons déjà organisé les Jeux dans des endroits très pollués sans que cela ne suscite d’inquiétudes« , affirme-t-il. On pense notamment aux derniers JO d’Athènes ou plus loin, Los Angeles en 1984.
Toujours selon ce docteur, le problème lié aux Jo de Pékin tient moins à la pollution qu’aux conditions climatiques extrêmes qui règnent sur la ville chinoise au mois d’août. « La chaleur, le taux d’humidité et surtout la direction du vent seront plus extrêmes que le pollution » précise-t-il.
En revanche, cela n’exclut pas, loin de là, une vigilance extrême de la qualité de l’air. Ainsi, les taux de pollution et notamment les paramètres tels que le taux de dioxyne, de monoxyde de carbone ou encore d’ozone, feront l’objet d’une surveillance accrue et une commission bipartite sera susceptible chaque matin de décider du report d’un évènement. « Le CIO est en contact avec les fédérations internationales concernées pour établir un plan B s’il y a besoin« . Cela concernerait les épreuves considérées comme « à risques » telles que le marathon, ou encore le triathlon, les courses cyclistes, la marche…
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