Pour les prochains Jeux Olympiques qui se dérouleront en Chine au mois d’août, la réduction du smog, un mélange de brouillard et de fumée, est plus qu’un défi.
A quelques mois des jeux, les athlètes redoutent les effets nuisibles du smog pékinois sur leur santé. Afin d’améliorer la qualité de son air, il semblerait que pendant la manifestation, les autorités de Pékin projettent d’interdire l’accès aux rues de la capitale chinoise à la moitié des véhicules privés.
La Chine n’est pas le seul pays touché par la pollution atmosphérique à prendre de telles mesures. 70 villes européennes agissent pour réduire la pollution due aux véhicules en introduisant des « zones à faibles émissions polluantes » (ZFE) : les véhicules les plus polluants sont interdits dans les zones concernées ou doivent payer une taxe pour y entrer.
Le smog est une brume contenant de microscopiques particules et du gaz, essentiellement de l’ozone. Les voitures, les camions, les bus, les centrales au charbon et d’autres industries lourdes sont d’importantes sources de pollution à l’origine du smog.
Un gros problème dans l’Ontario
Le smog est un problème dans plusieurs des villes ontariennes. A titre d’exemple, à Toronto, capitale de l’Ontario, entre 2001 et 2007, il y a eu 152 jours d’alerte au smog. L’année dernière, David McKeown, directeur du bureau de santé publique de Toronto, a publié un rapport qui indique que chaque année, à Toronto, quelque 440 décès prématurés et 1.700 hospitalisations sont dus à la pollution atmosphérique.
« L’Ontario prend des mesures vraiment concrètes pour assainir l’air que nous respirons« , a indiqué John Gerretsen, ministre de l’Environnement de la province. « Nous sommes en train d’éliminer progressivement la production d’électricité issue du charbon. Nous construisons des transports en commun et nous avons imposé un plafond aux émissions associées au smog que peut rejeter l’industrie« .
Commentaires récents