Alors que la Commission européenne a demandé aux autorités italiennes de lui fournir des informations sur la contamination de lots de mozzarella pour jeudi 18h, sous peine d’embargo sur la mozzarella, Paolo De Castro, ministre italien de l’Agriculture, a indiqué hier que son pays a transmis le matin même les informations demandées par Bruxelles.
« Les autorités italiennes ont envoyé des informations mercredi, mais elles n’étaient pas complètes. Une lettre très ferme leur a été adressée mercredi soir pour leur demander de les compléter et ceci pour jeudi 18h« , a déclaré une porte-parole de la Commission européenne. « Nous attendons 18h et si nous n’avons pas de réponse, la Commission envisagera des mesures de sauvegarde« .
« Nous avons déjà fourni à l’Union européenne les nouvelles informations quelle voulait » sur la contamination de lots de mozzarella, a indiqué hier le ministre italien de l’Agriculture. « Nous avons envoyé à 11h (10h GMT) aujourd’hui à la Commission toutes les informations qu’elle nous réclamait« , a précisé Silvio Borello, directeur général du ministère de la Santé.
« Pas de problème pour la santé »
D’après le ministre italien, « il ne s’agit que de quelques cas circonscrits dans 83 élevages sur 1.900 qui ont aussitôt été isolés. Il n’y a pas de problème pour la santé« . « Si jamais on devait manger cette mozzarella contenant un taux de dioxine légèrement au dessus du seuil toléré, il faudrait en manger 7 kilos » pour avoir des problèmes.
Selon lui, il y a une « bulle médiatique qui risque de faire les mêmes dégâts que celle autour de la grippe aviaire dans notre pays, qui n’avait eu aucune conséquence sur la santé humaine« . Paolo De Castro a ajouté qu’il n’y a aucun lien entre les cas de mozzarella à la dioxine et la crise récurrente des déchets à Naples.
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