Hier, 12.000 personnes selon les organisateurs (10.000 selon la police) ont manifesté contre la ligne transpyrénéenne à très haute tension (THT) à Gérone, dans le nord-est de l’Espagne.

Pour les manifestants, l’interconnexion THT « n’est que la manifestation de la libéralisation du marché de l’énergie au bénéfice des grandes compagnies d’énergie, et au détriment des populations, notamment sur le passage des lignes« . Celles-ci sont « source de problèmes graves de santé du fait de l’émission de rayonnements électromagnétiques qui provoquent notamment leucémies et cancers« .

Le 1er mars dernier, 15.000 personnes selon les responsables du « Collectif anti-THT » (10.000 selon la police) s’étaient déjà retrouvées pour manifester contre la future ligne transpyrénéenne franco-espagnole.

Jean-Jacques Planes, porte-parole du « collectif anti-THT » français, a confirmé à l’AFP qu’il rencontrerait aujourd’hui Jean-Louis Borloo, ministre français de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire.