La start-up parisienne Deinove souhaite utiliser la bactérie Deinoccocus radiodurans pour produire un bioéthanol plus rentable et plus écologique.
La bactérie a la particularité de réparer son propre ADN, ce qui en fait l’un des organismes les plus résistants au monde. « La réparation de l’ADN orientait vers le médical« , a expliqué au quotidien « La Tribune » paru jeudi Jacques Biton, directeur général de Deinove. « Mais une réflexion plus approfondie a mené vers un tout autre horizon : l’amélioration des procédés de production de bioéthanol« .
A terme, la bactérie « pourrait peut-être dégrader les parties ligneuses des plantes, et non plus seulement la cellulose« , a ajouté le directeur général de la start-up. C’est-à-dire qu’au lieu de n’utiliser que les grains de maïs, les producteurs de bioéthanol pourraient utiliser la plante dans sa totalité.
« Nous nous donnons deux ans et demi pour finaliser un pilote avec une production de 300 litres« , a précisé Jacques Biton à « L’Usine Nouvelle » paru le 28 février dernier.
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