Par Françoise Cambayrac, dépistée et soignée par un médecin chercheur audacieux, qui refusait de se satisfaire de réponses toutes faites en ce qui concerne les pathologies prétendument inévitables, elle retrouve la santé après 9 ans de maladie et d’errance médicale. Elle a consigné les recherches de ce docteur iconoclaste dans un livre solidement étayé par 140 publications médicales anglophones de haut niveau, qui infirment bien des lieux communs médicaux.
Au nom du principe de précaution et pour protéger ses citoyens des effets redoutables et connus de longue date de ce puissant neurotoxique qu’est le mercure, la Norvège vient d’interdire officiellement le 1er janvier 2008, les amalgames dentaires au mercure. Elle emboîte ainsi le pas aux nombreux pays nordiques qui, soucieux de la santé de leur habitants, en ont retreint depuis longtemps l’usage.
La riposte française est cinglante ! Ignorant avec un incroyable aplomb, les études internationales de haut niveau qui accusent le mercure d’être à l’origine de nombreux troubles graves de la santé, dont les maladies neuro-dégénératives, la presse dentaire de février (Le Chirurgien-Dentiste De France n° 1337/1338) taxe la Norvège de « bêtise triomphante » et l’interdiction des amalgames de « désastre potentiel » ! Elle dénigre avec cynisme la décision Norvégienne et continue obstinément à défendre le mercure en bouche.
Nos dentistes de base sont ainsi formatés, voire manipulés, un Cerbère veille sur eux.
L’incohérence de ce discours n’a pourtant pas échappé à certains dentistes pensants : on les contraint à s’équiper de récupérateurs des déchets d’amalgames pour éviter le déversement incontrôlé de ces résidus mercuriels dans les canalisations, et ce mercure dangereux pour l’environnement ne le serait pas dans la bouche ? Comment un tel polluant majeur de la nature peut-il être innocent une fois dans l’organisme humain ?
Des études scientifiques recensées établissent clairement que les amalgames ne sont pas stables une fois posés dans la cavité buccale. Une corrosion lente libère le mercure de façon continue par 3 phénomènes physiques différents (chimique, mécanique et électrogalvanique). Le poison se diffuse dans l’organisme, se fixe et s’accumule insidieusement au fil du temps, dans le cerveau, le foie, les reins, la thyroïde, le pancréas, le c?ur, les muscles etc… perturbant les réactions enzymatiques, et tous les systèmes : nerveux, digestif, hormonal, immunitaire. On le retrouve dans le foetus et le lait maternel, et tout ceci, à des concentrations proportionnelles au nombre de plombages en bouche, de la mère ou du malade.
De nombreuses études internationales dénoncent l’implication de cette neurotoxine dans la maladie d’Alzheimer et l’autisme (le mercure provenant des plombages de la mère vient perturber et entraver le développement du cerveau et du système nerveux du foetus ). Elle serait pour une grande part, responsable de la fibromyalgie, la spasmophilie, la fatigue chronique, les allergies, les dépressions et les scléroses en plaques. En dépit des nombreux travaux répertoriés (cf. « Vérités sur les maladies émergentes » – Françoise Cambayrac), ces données scientifiques sont passées sous silence et nos autorités sanitaires continuent d’affirmer l’innocuité du plombage.
Il est vrai que ce matériau peu cher et facile à poser arrange les caisses d’assurance maladie. Pourtant, pérenniser cette pratique est une erreur, on croit faire des économies, il n’en est rien car les dépenses induites par des malades intoxiqués chroniques au mercure qui s’ignorent sont telles, que la France est le pays le plus grand consommateur au monde de médicaments par habitant. Nous tenons sans doute ici une explication.
Attendra-t-on un procès houleux et médiatisé comme pour le sang contaminé ou l’amiante ? Pourquoi cette culture du scandale ? Ne peut-on pour une fois enfin, en France prendre les devants, et se ranger à des mesures énergiques, dans un authentique respect de nos santés, sans y être acculé ?
On en viendra tôt ou tard à les interdire, pourquoi pas maintenant ?
Les Français ont beaucoup trop de métaux en bouche, c’est toute une nation qu’on empoisonne avec l’accumulation des toxiques sur plusieurs générations et tout bascule, parfois dès la naissance … C’est presque un suicide collectif : bientôt la France entière n’en pourra plus ; le constat est d’ores et déjà effrayant :
– 15 millions d’allergiques en hausse constante, (+ 4 % par an)
– 3 millions de diabétiques (+ 27 % d’augmentation prévue dans les 20 ans à venir)
– 1 500 000 enfants français présentent des troubles psychiques (répertorié par expertise collective de l’INSERM, 2005) c’est un sur huit , et ce n’est pas fini, puisqu’on assiste actuellement à une recrudescence incontrôlable de ces maladies, l’autisme a augmenté de 800 % en 20 ans aux Etats-Unis, l’ hyperactivité etc …
– 2 millions de fibromyalgiques
– près d’ un million de Français atteints de la maladie d’ Alzheimer (+ 200 000 nouveaux cas chaque année)
– 270 000 nouveaux cancers chaque année.
Faisons le calcul : 22 millions de français atteints d’une maladie chronique en 2008. Plus d’un tiers, en hausse constante, bientôt la moitié des Français. Vers quel monde s’achemine-t-on ? Que sera notre société de demain ? Une société de malades ? Etre en bonne santé deviendra-t-il l’exception ? Beaucoup de ces pathologies touchent les sujets jeunes, avec un impact sur leur développement et leur qualité de vie préoccupant et lourd de conséquences.
Il est fort probable que l’usage abusif et inconsidéré du mercure en bouche, soit à l’origine de la catastrophe sanitaire qui s’annonce. Où nous mène cette vision à court terme irréfléchie et irresponsable ? On gagnerait à revoir cette politique sanitaire aberrante. Qui « on » ?
Improductifs et complètement inefficaces puisque la maladie continue de progresser inexorablement, les grands plans qui feignent de combattre l’Alzheimer, et leurs effets d’annonce, agissent en trompe l’oeil. Enrayer cette effrayante épidémie, et bien d’autres – autisme, diabète, SEP, SFC, fibromyalgie, maladies auto-immunes – qui gangrènent notre pays est pourtant tout à fait possible. Il est temps de le clamer haut et fort et de se mettre au travail.
Quelle honte pour la France quand on apprend qu’on empoisonne actuellement nos concitoyens avec les composés mercuriels suédois, dont ce pays ne veut plus. Ils écoulent leur stock d’amalgames et s’en débarrassent chez nous !
Cette technique aberrante, dangereuse et dépassée, doit maintenant être définitivement mise au rebut, il faut sans délai, la faire disparaître des pratiques dentaires françaises. Or c’est le contraire qui se passe ! On pose malheureusement en France, de plus en plus d’amalgames au mercure. Voulons nous d’une France qui se traîne, d’ici quelques années, avec 60 millions de malades chroniques porteurs de toute une quincaillerie hétéroclite en bouche, et bourrés de médicaments ?
Quand il suffit de quelques mesures radicales certes, mais simples à mettre en ?uvre pour changer les pratiques dentaires et désintoxiquer efficacement les malades concernés… On diviserait ainsi le nombre de malades ci dessus par dix, le Japon qui a banni le mercure en bouche depuis 50 ans, n’a que très peu de malades Alzheimer. Les économies pour la socièté seraient phénoménales tant au niveau humain, social, que financier, d’autres pays l’ont fait, pourquoi pas nous ?
Françoise Cambayrac vient de publier un livre polémique pour dénoncer des scandales sanitaires français évitables comme l’utilisation du mercure dans les soins dentaires et réveiller les consciences sur les vérités certaines pathologies. A lire dans « Vérités sur les maladies émergentes » – Editions Marco Pietteur – 11/2007).
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