Avec l’arrivée des beaux jours, c’est également le début des allergies. Les personnes allergiques vont devoir se méfier de la floraison des bouleaux, dont les pollens sont fortement allergènes, qui a commencé le week-end dernier dans le centre de la France et qui va progressivement s’étendre.
D’après le réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), entre 10 et 20 % de la population française est allergique aux pollens. Ces allergies auraient doublé en 10 ans. Les symptômes sont divers : pleurs, yeux gonflés, éternuements, nez qui coule, difficultés à respirer…
Comme l’a précisé le quotidien « Le Figaro » paru jeudi, plusieurs études récentes ont montré qu’il faudrait mieux mesurer les allergènes présents dans l’air plutôt que les grains de pollens. Des chercheurs allemands ont récemment montré que les taux d’allergènes dans les pollens pouvaient varier de 1 à 10 selon les années mais également selon les régions.
Mieux cibler la désensibilisation des patients
« On parviendrait ainsi à connaître la dose et pas seulement l’exposition« , a expliqué au quotidien Michel Thibaudon, directeur du RSNA. Dans l’avenir, la surveillance des allergènes pourrait permettre de mieux cibler la désensibilisation des patients les plus allergiques.
Depuis plusieurs années, les médecins observent que certains patients peuvent avoir des réactions allergiques avant l’apparition de pics polliniques. Ceci pourrait s’expliquer par le fait que les branches, les brindilles et les feuilles des arbres émettent elles aussi des substances allergènes.
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