De plus en plus de personnes sont allergiques aux pollens. En effet, en 30 ans, le nombre de personnes touchées par les allergies aux pollens a doublé dans les pays industrialisés. Aujourd’hui, en France, près d’une personne sur cinq est allergique aux pollens. L’augmentation du nombre de personnes allergiques est en grande partie due à la modification de l’environnement.

Même s’il existe une prédisposition familiale à développer des allergies, il ne s’agit pas d’une maladie héréditaire. Le risque d’être allergique est de 40 % si les parents sont allergiques et il passe à 75 % si le père, la mère et un autre membre de la famille le sont. Dans 15 % des cas, l’allergie survient sans qu’il y ait d’antécédents familiaux.

On peut devenir allergique aux pollens à tout âge, même si le plus souvent l’allergie apparaît entre 8 et 20 ans. Si l’allergie est la cause principale de la rhinite, d’autres causes existent : les virus, les bactéries, les médicaments, certains désordres hormonaux…

Des allergies fréquentes au printemps

Les rhinites allergiques aux pollens les plus fréquentes comme les allergies aux pollens de graminées, de certains arbres (olivier, bouleau) surviennent au printemps. Cependant, d’autres rhinites allergiques aux pollens peuvent survenir en hiver (allergie aux pollens de cyprès) ou à la fin de l’été ou au début de l’automne (allergies aux pollens d’herbacées).

Tous les pollens ne sont pas allergisants. Pour provoquer des symptômes d’allergie, les grains des pollens doivent atteindre les muqueuses respiratoires de l’homme. Pour être allergisants, un grain de pollen doit disposer de substances (protéines ou glycoprotéines) reconnues comme immunologiquement néfastes pour un individu donné. Les pollens les plus allergisants sont ceux transportés par le vent (issus des plantes dites « anémophiles ») et de très petite taille (de 20 à 60 micromètres en moyenne).