Pierre Gadonneix, PDG du groupe EDF, qui partira en retraite en novembre 2009, prépare sa succession. Selon le quotidien « Les Echos » paru aujourd’hui, Stéphane Richard, directeur de cabinet de Christine Lagarde « paraît bien placé » pour lui succéder.
« Des contacts ont été pris avec le directeur de cabinet de Christine Lagarde. Stéphane Richard pourrait intégrer l’état-major du groupe à la fin de l’année, pour assurer ensuite la relève« , a indiqué le quotidien.
« Dans l’esprit de Pierre Gadonneix, il s’agit d’organiser une transition en douceur et d’éviter que l’Etat actionnaire ne parachute une personnalité qu’il n’aurait pas adoubée« , a-t-il ajouté.
« Très apprécié de Nicolas Sarkozy, cet ancien directeur général de Veolia Transport a pour lui d’être perçu comme un industriel (…) à l’inverse d’un Gérard Longuet ou d’un Henri Guaino, régulièrement présentés, eux aussi, comme des successeurs potentiels de Pierre Gadonneix« , a continué le journal.
« Stéphane Richard apparaît le mieux placé »
Selon « Les Echos », « le schéma qui se dessine est le suivant: le directeur de cabinet de Christine Lagarde, qui peut difficilement quitter Bercy alors que la France s’apprête à prendre la présidence de l’Union européenne, resterait en fonction jusqu’à la fin de l’année. C’est alors – vraisemblablement en décembre – qu’il pourrait intégrer l’état-major de l’électricien tricolore. A quel poste? Peut être celui qui était promis à Jean-Pierre Jouyet, qui était sur le point de rejoindre EDF lorsque le chef de l’Etat l’a nommé au gouvernement, au printemps 2007. A l’époque, les fonctions de directeur général, en charge de l’international, lui semblaient destinées. Un an plus tard, le poste reste vacant« .
« Celui qui hériterait de ce portefeuille si convoité – qui comprendrait les filiales étrangères d’EDF, mais aussi le développement du nucléaire hors de France – serait clairement en position de force pour prendre les rênes de l’entreprise. Aujourd’hui, Stéphane Richard apparaît le mieux placé. Mais la route sera longue avant la fin de l’année, et chacun sait que, dans cette affaire, le dernier mot reviendra à l’Elysée« , a ajouté le quotidien économique.
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