Sans Nathalie Kosciusko-Morizet mais avec Anne Lauvergeon, François Fillon s’est rendu ce week-end au Japon. Il s’est notamment rendu sur le site de l’usine de traitement des déchets nucléaires de Rokkasho-Mura.
Lors de son voyage au Japon, François Fillon n’hésitait pas à rappeler que « le nucléaire était l’arme absolue contre le réchauffement climatique » ainsi que « le rôle prépondérant qu’aura l’énergie nucléaire pour la prospérité et le développement durable au XXIe siècle« .
En visite sur le site de l’usine de traitement des déchets nucléaires de la Japan Nuclear Fuel, il était accompagné d’Anne Lauvergeon, la présidente d’Areva, partenaire de l’entreprise japonaise sur ce site qui, construit sur le modèle de celui de La Hague doit entrer en service dès que possible, le démarrage étant considéré comme une « question sensible » dans le pays.
Des séismes menaçants
Le danger environnemental présenté par le nucléaire inquiètent particulièrement les Japonais, essentiellement en raison des séismes fréquents dans le pays. En juillet 2007, l’un d’eux avait endommagé la centrale de Kashiwazaki-Kariwa, toujours fermée depuis.
La délégation française cherche donc à rassurer et vante les mérites de l’usine de retraitement de La Hague. Le député de la Manche, Claude Gatignol, a ainsi rencontré à plusieurs reprises des délégations de pêcheurs et agriculteurs de la région de Rokkasho-Mura, leur précisant que personne dans sa région n’avaient eu à souffrir du retraitement des déchets nucléaires.
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