La CGT mines-énergie a réclamé lundi un « débat sérieux » sur le « devenir des milliers de salariés de Gaz de France et Suez ».
Le siège du groupe issu de la fusion Suez-GDF « ne regrouperait que 450 personnes sans que l’on sache où seront logés les 2.000 autres salariés des fonctions centrales actuelles de Suez et Gaz de France« , a indiqué la CGT.
« On semble donc être loin de la rigueur nécessaire à un débat sérieux sur le devenir des milliers de salariés de Gaz de France et de Suez dont l’emploi et l’activité sont directement concernés par cette fusion« , a continué la CGT.
Des documents erronés
Selon le syndicat, « les documents relatifs à l’emploi sont par exemple truffés de données aberrantes et/ou inexploitables. A titre d’exemple, les effectifs de comptables annoncés sont de 80 pour Gaz ce France et 0 pour Suez, ceux de la Direction de la Recherche de 586 emplois pour Gaz de France et 4 pour Suez, ceux des systèmes d’information de 157 emplois à Gaz de France et 27 chez Suez« .
« Quand on sait que Suez est censé valoir beaucoup plus que Gaz de France, ces chiffres sont pour le moins surprenants« , a précisé le syndicat.
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