Dans le cadre d’un ambitieux programme de développement de ses infrastructures hydrauliques, le gouvernement algérien devraient inaugurer treize stations de dessalement de l’eau de mer ainsi que treize barrages d’ici 2011.
Depuis 2005, l’Algérie s’est lancé dans un vaste plan quinquennal de 14 milliards de dollars afin de moderniser les infrastructures hydrauliques du pays et ce, grâce à l’argent du pétrole.
Dans son édition du jour, « La Tribune » rappelle que l’ambition de ce plan est d’alimenter en eau potable les agglomérations urbaines du nord du pays où l’eau est actuellement rationnée deux à trois fois par semaine. Quant au sud du pays, fortement touché par la sècheresse, le gouvernement a décidé d’exploiter les énormes réserves contenues dans le sous-sol du Sahara.
Des besoins en eau assurés jusqu’en 2040
L’objectif à terme est d’assurer les besoins en eau du pays jusqu’en 2040. Afin de satisfaire cet objectif, en plus des grands travaux prévus, le gouvernement a lancé une vaste politique d’optimisation des ressources en eau, avec la réparation des réseaux d’alimentation en eau potable dans une douzaine de vielle ainsi que la réalisation de réseaux d’assainissement et de stations de traitements des eaux usées.
Quant à la gestion, l’Algérie préfère faire appel à l’expertise étrangère. Ainsi, Suez gère les eaux d’Alger et vient de décrocher le marché de la ville d’Oran via sa filiale espagnole, Agbar.
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