Hier, les dirigeants des organisations patronales des pays du G8 qui participaient à une réunion consacrée à l’environnement à Tokyo, ont montré leurs divergences sur la question de la lutte contre le réchauffement climatique. Les Européens ont notamment reproché aux Américains de ne pas en faire assez.
Les dirigeants des organisations patronales américaine, japonaise, allemande, britannique, française, italienne et canadienne ont adopté jeudi une déclaration dans laquelle ils ont reconnu la nécessité de lutter contre le réchauffement de la planète. Néanmoins, ils ont estimé que les industries ne devaient pas être « indûment pénalisées par des mesures politiques déséquilibrées qui détourneront les ressources de l’investisssement et de l’innovation« .
Comme l’a précisé l’AFP, si une déclaration a été adoptée, des désaccords sur la question de la lutte contre le réchauffement climatique se sont fait entendre. « La question n’est plus de savoir si nous devons le faire, la question est de savoir comment nous devons le faire« , a indiqué Laurence Parisot, présidente du Medef français. « La France seule, l’Union européenne seule ne peuvent résoudre tous les problèmes« , a-t-elle continué avant de dire à son homologue américain : « nous avons peut-être tort, mais il nous semble que votre engagement envers cette question n’est pas aussi élevé que ce que nous attendons« .
Ne pas nuire à l’emploi…
Paul Speranza Jr, président de la Chambre de commerce américaine, a répondu que les Etats-Unis « ne veulent pas nuire à l’emploi ni aux économies », avant d’ajouté : « les Américains sont parfois lents au démarrage, mais une fois que nous démarrons, nous devenons probablement les leaders« .
Mercredi, le président américain George W. Bush a appelé les Etats-Unis à mettre un terme à la croissance des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2025.
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