Le bureau norvégien de certification Det Norske Veritas (DNV) a indiqué lundi que les mécanismes de développement propre (MDP) ont permis d’éviter le rejet de 135 millions de tonnes d’équivalent CO2.
Grâce à l’outil prévu par le protocole de Kyoto, les pays industrialisés et leurs entreprises peuvent financer des projets qui permettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les pays en voie de développement. En contrepartie de ces investissements, l’investisseur obtient des crédits d’émissions.
« Jusqu’à présent, les projets MDP ont généré plus de 135 millions d’unités de réduction certifiée des émissions » ou 135 millions de tonnes d’équivalent CO2, a précisé DNV. « Le mécanisme devrait générer plus de 2,7 milliards d’unités de réduction certifiée des émissions au cours de la première phase du protocole de Kyoto« , c’est-à-dire entre 2008 et 2012.
Le DNV a annoncé lundi la certification du 1.000e projet en Inde. Ce dernier devrait permettre de réduire chaque année les émissions de CO2 de plus de 34.000 tonnes.
Des « erreurs » possibles
Comme l’a indiqué l’AFP, les projets MDP peuvent être critiqués. Ainsi, certains projets de barrages hydrauliques en Chine ont été homologués alors que leur mise en exploitation aurait été faite en dehors du cadre des MDP.
« Il y a toujours une chance pour que des erreurs soient faites. Mais les critères (d’homologation) ont été graduellement durcis« , a déclaré à l’AFP Luc Larmuseau, haut responsable de DNV.
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