12.000 litres d’un produit toxique se sont répandus hier dans une rivière bretonne engendrant la mort de nombreux poissons ainsi qu’une interdiction totale de la pêche. La vigilance est également de rigueur chez les ostréiculteurs proches du lieu du sinistre.
« Le Télégramme » revient ce matin sur les évènements de la journée d’hier où, dans la matinée, un salarié de l’entreprise Tanguy située à Lannilis dans le Finistère a donné l’alerte après avoir découvert que la porte d’une cuve pleine de Tanalith E 3.499 était restée ouverte et qu’une bonne partie du produit très toxique, estimée à 12.000 litres, s’était déversée dans les canalisations des eaux de pluie.
Une rivière bleue
Ce produit toxique considéré comme nocif et dangereux pour l’environnement a donné une couleur bleue à la rivière voisine, Le Diouric. Dès lors, les pompiers de Lannilis, assistés de la cellule chimique de Brest, de la Drire et des services de la Préfecture, se sont organisés afin d’estimer le degré de pollution ainsi que les mesures d’urgences à prendre. Alors qu’au sein même de l’entreprise, les mesures nécessaires ont été immédiatement prises afin d’enrayer l’écoulement.
Le Diouric est une rivière longue de 5 km se déversant dans l’Aber Benoît. Alevins et poissons morts ont déjà été repérés et des prélèvements ont été réalisés. Aussitôt, des arrêtés municipaux ont été pris à Lannilis et Tréglonou afin d’interdire la pêche, ainsi que la récolte de cresson dans la rivière. Trois entreprises ostréicoles en aval de la rivière sont appelées à faire preuve d’une vigilance renforcée.
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