Injecter du sulfate dans la haute atmosphère de la Terre pour bloquer les rayons du soleil et refroidir la planète pourrait avoir des effets secondaires désastreux. C’est ce qu’ont indiqué des chercheurs du Centre national américain de recherche atmosphérique (NCAR).
Une nouvelle étude menée par Simone Tilmes du NCAR a montré « qu’un refroidissement artificiel pourrait avoir des effets secondaires dangereux« . « Alors que le réchauffement climatique constitue une menace importante, davantage de travaux de recherche sont nécessaires avant de se lancer dans des tentatives de solutions de géoingénierie« , a-t-elle déclaré.
Simone Tilmes et ses collègues ont expliqué que des injections de sulfate dans la stratosphère pourraient créer des réactions chimiques qui détruiraient l’ozone, notamment au-dessus de l’hémisphère Nord. La couche d’ozone est importante car elle absorbe 97 à 99 % des rayons ultraviolets du soleil qui peuvent être responsables de cancers de la peau. Selon les scientifiques, le sulfate pourrait également retarder de 30 à 70 ans la reconstitution du trou de la couche d’ozone dans l’Antarctique.
Cette étude est parue hier dans le « Science Express ».
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