Selon un rapport de l’Académie nationale américaine des sciences, une exposition à l’ozone pourrait provoquer des décès prématurés. Ces risques apparaîtraient même en cas de brève exposition à l’ozone.
Les auteurs de ce rapport estiment que l’Agence de protection de l’Environnement (EPA) devrait intégrer ce risque de décès prématuré lié à la pollution dans l’analyse des bénéfices sanitaires d’une réduction de la pollution atmosphérique.
L’ozone, qui forme le smog avec les fines particules en suspension dans l’atmosphère, peut avoir des conséquences néfastes sur les poumons. Il peut particulièrement nuire aux personnes asthmatiques ou qui souffrent d’autres maladies pulmonaires ainsi qu’à celles qui passent beaucoup de temps à l’extérieur.
Les conclusions publiées mardi par l’Académie nationale américaine des sciences contredisent les représentants de la Maison Blanche qui affirment que le lien entre l’ozone et les décès prématurés n’a pas été suffisamment étayé.
Aggravation des problèmes pulmonaires
Pour les auteurs du rapport, « une exposition de courte durée à l’ozone est vraisemblablement responsable de décès prématurés« . Des « études ont prouvé qu’une exposition de courte durée à l’ozone peut aggraver » les problèmes « pulmonaires, causer des maladies« , entraîner « des hospitalisations et peut potentiellement conduire à la mort« .
Les scientifiques ont constaté que les décès prématurés dus à une exposition à l’ozone sont plus fréquents chez les individus qui souffrent de maladies cardiaques ou pulmonaires.
Les auteurs du rapport qui se sont intéressés à une exposition de courte durée à des niveaux élevés d’ozone ont précisé que de nouvelles études portant sur l’exposition chronique de longue durée seraient nécessaires.
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