Alors que le projet de loi Grenelle 1 doit être présenté demain aux différents collèges du Grenelle, ONG, Patronat, syndicats, collectivités, lors du comité de suivi, Jean-Louis Borloo se confie sur cet « accouchement difficile ».
Dans son édition d’aujourd’hui, « Le Monde » revient sur ce projet chargé de traduire en faits, le compromis trouvé en octobre dernier. Selon la dernière version du projet dont le quotidien a obtenu une copie, l’objectif général du texte serait d’assurer la transition de la France « vers une nouvelle économie compétitive, dont le nouveau modèle de développement respecte l’environnement et allège les besoins en énergie, en eau, et autres ressources naturelles« .
Jean-Louis Borloo confie au quotidien que l’accouchement de ce texte a été difficile. Il reconnait devoir se battre afin qu’on y retrouve tous les engagements du Grenelle. « Il y a eu la magie du Grenelle, qui a fait qu’un accord a été trouvé. Mais un accord entre les parties prenantes et une loi de la république, ce n’est pas la même chose. Il faut que ceux qui doivent émettre un avis sur le texte fassent en quelques heures le chemin que les participants au Grenelle ont fait en plusieurs mois ».
« Jamais auparavant on n’a inscrit la création de lignes ferroviaires dans une loi. Ce n’est pas dans la tradition française. Mais il faut sanctuariser les mesures du Grenelle et être aussi précis que possible, afin de donner le signal de l’engagement à tous les acteurs. Le flou, ça ne mobilise pas » précise-t-il.
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