Veolia Eau, via sa filiale Veolia Water AMI, vient de remporter un contrat auprès du Ministère de l’Eau et de l’Electricité du Royaume d’Arabie Saoudite, pour les services de traitement, de distribution d’eau potable et de collecte des eaux usées de la ville de Riyad, capitale du Royaume.
Il s’agit du premier contrat de gestion déléguée des services d’eau en Arabie Saoudite mais aussi d’un des plus importants contrats en nombre de personnes desservies (4 500 000 habitants), en longueur de réseau d’eau potable (10 000 km) et d’eaux usées (4 500 km) confié à la gestion de Veolia Eau dans le monde.
Dans son communiqué, le groupe français précise que d’une durée de 6 ans, l’intervention de Veolia Eau se fera sous la forme d’une régie intéressée au service de la National Water Company, selon un système d’intéressement lié aux performances et économies réalisées. Il représentera un chiffre d’affaires total cumulé estimé à environ 40 millions d’Euros (60 millions de Dollars US).
Une croissance démographique et économique
La ville de Riyad connaît depuis plusieurs années une forte croissance aussi bien démographique qu’économique. Sa population augmente d’environ 4% chaque année, de même que sa superficie qui enregistre une croissance sans précédent. En effet, cette ville qui couvrait environ 20km² au début des années 80, s’étend aujourd’hui sur 536km² (soit cinq fois plus que la ville de Paris) et devrait à terme atteindre plus de 2200km².
La mission de Veolia Eau s’inscrit dans le cadre d’un important programme de réhabilitation et de développement des infrastructures en eau et assainissement de la ville, ainsi que d’amélioration des pratiques opérationnelles afin de doter la capitale saoudienne de services plus performants et mieux adaptés à son fort développement économique.
Principaux objectifs
Les principaux objectifs définis par ce contrat concernent la réduction des pertes techniques qui représentent aujourd’hui plus de 50% de l’eau distribuée, le développement des raccordements au réseau d’assainissement (2 millions d’habitants connectés en 2007), mais également l’alimentation continue en eau, aujourd’hui certaines zones n’étant encore alimentées en eau qu’un jour sur quatre et enfin l’amélioration des services aux clients
Dans le cadre de son contrat, Veolia Eau mobilisera une équipe de managers et d’experts opérationnels qui sera déployée dans des domaines stratégiques tels que la gestion des réseaux d’eau et d’assainissement, les usines d’eau potable, la planification des investissements et le suivi des travaux, la gestion clientèle et la gestion des ressources humaines afin d’assurer le transfert de savoir faire pour près de 4 000 employés détachés des autorités publiques. A terme, est également prévu l’implantation d’un centre de formation qui formera notamment aux techniques spécifiques des métiers de l’eau et au management.
Une première pour Veolia
« Nous sommes particulièrement heureux de pouvoir mettre toute notre expertise au service de l’accompagnement et du développement d’une ville comme Riyad qui connaît une très forte croissance démographique et économique. Ce premier contrat remporté par Veolia Eau dans la capitale du Royaume d’Arabie Saoudite est révélateur de l’ouverture à la gestion déléguée des pays du Golfe qui répondent ainsi aux nouveaux besoins et aux nouvelles exigences en matière de services et de confort de vie de leurs habitants« , commente Antoine Frérot, Directeur Général de Veolia Eau.
Depuis 2006, Veolia Eau a développé sa présence au Moyen Orienten tant qu’opérateur des services de l’eau de façon significative : tout d’abord dans l’Emirat d’Ajman, en remportantle premier contrat de gestion déléguée des services d’assainissement dans les pays du Golfe (gestion du réseau d’assainissement, en février 2006), puis dans le Sultanat d’Oman(contrat de performances à Mascate auprès de la société publique OWSC en juin 2006 et contrat de construction et d’exploitation de l’usine de dessalement d’eau de mer par osmose inverse, à Sûr, en janvier 2007), et à Fujairah, aux Emirats Arabes Unis (contrat d’exploitation de l’usine de Qidfa, en décembre 2007).
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