Les pays membres de l’Union européenne pourraient envisager de n’importer que des biocarburants en provenance de pays qui respectent certains critères internationaux sur le climat et le travail.
L’une des options envisagée hier par un groupe de travail de représentants des 27 Etats membres qui travaille sur la définition de « critères durables » pour encadrer la fabrication des biocarburants consisterait à n’accepter que les biocarburants importés de pays ayant ratifié « au moins dix » traités internationaux d’une liste de douze.
Quatre d’entre eux (dont le protocole de Kyoto qui a pour objectif de réduire les émissions de CO2) portent sur le climat et huit autres sur le droit du travail (non exploitation des enfants, liberté syndicale…).
Des normes à respecter
Comme l’a précisé l’AFP, ceci exclurait des pays non signataires comme les Etats-Unis. Le groupe de travail a ajouté dans son document provisoire que dans des cas « exceptionnels« , un pays qui n’a pas ratifié ces traités sera contraint de fournir des informations montrant qu’il applique les mêmes normes.
Le document prévoit également d’obliger l’industrie à respecter une série de critères : plans pour empêcher la pollution de l’air et de l’eau, maintien de la qualité des sols, consultation de la population locale, respect des normes inscrites dans les conventions internationales sur le travail.
Les travaux du groupe de travail seront présentés le 7 mai aux ambassadeurs des pays de l’Union européenne.
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