Les 5 et 6 mai, les 27 ministres des transports de l’Union Européenne sont réunis à Brdo, en Slovénie, pour discuter sur les défis actuels et à venir des systèmes de transport, plus particulièrement sur « un système de transports durable ». Les transports émettant une part importante des gaz à effet de serre, Bruxelles envisage sérieusement d’y appliquer le principe pollueur-payeur.
Le projet de loi concerne pour l’instant uniquement les camions de plus de 3,5 tonnes mais pourrait aussi concernés les voitures. La structure de cette taxe en encore en cours d’élaboration et tiendrait compte de nombreux éléments : types de véhicules et de routes, kilomètres parcourus, polluants, densité de population, heures de circulation… L’objectif est de privilégier les modes de transports moins polluants comme le rail ou la navigation, ainsi que les camions les plus propres.
Des divisions
Ce projet provoque des réactions très diverses. Les futurs taxés critiquent une taxe supplémentaire, tandis que les autres modes de transport s’estiment satisfaits. Les États membres sont divisés aussi entre les pays périphériques préoccupés par les coûts de cette taxe et ceux possédant infrastructures routières où l’impact environnemental et sociétal est important.
Selon l’entourage du commissaire aux Transports Jacques Barrot « la bataille s’annonce féroce dans les prochains mois, car certains pays sont par principe réfractaires à toute idée de tarification« . Cette taxe permettrait de financer des projets environnementaux, contrairement à la taxe « Eurovignette » actuelle.
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