Hier, pour la première fois de l’histoire, le baril de pétrole a dépassé à New York le seuil symbolique des 120 dollars.
Cette nouvelle hausse des cours de l’or noir fait suite à de nouveaux sabotages sur des installations pétrolières appartenant au groupe Shell au Nigeria, premier producteur africain de pétrole, et à un regain de tensions géopolitiques entre l’Occident et l’Iran, deuxième producteur d’or noir au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Lundi après-midi, à New York, le baril de « light sweet crude » pour livraison en juin est monté jusqu’à 120,36 dollars avant de clôturer à 119,97 dollars. A Londres, le baril de Brent de la Mer du Nord a enregistré un nouveau record en atteignant 118,58 dollars avant de terminer à 117,99 dollars.
Alors que depuis un an les prix du pétrole ont quasiment doublé, Mike Fitzpatrick de chez MF Global a indiqué à l’AFP que « tant qu’on n’aura pas dépassé les 125 dollars le baril, un répit n’est pas à envisager« .
Commentaires récents