EDF publie aujourd’hui ses résultats du premier trimestre 2008. L’électricien français qui affiche un chiffre d’affaires en hausse de 5,2% à 18,3 milliards d’euros, confirme ses objectifs de croissance.
Le 1er trimestre 2008 a été principalement marqué par le retour à un climat plus froid qu’au 1er trimestre 2007 et plus proche des moyennes saisonnières, la poursuite de la hausse du prix des hydrocarbures et de l’énergie et le renchérissement de l’euro contre le dollar et la livre sterling. Dans ce contexte, le Groupe EDF a réalisé un chiffre d’affaires de 18,3 milliards d’euros au 1er trimestre 2008, en croissance de 5,2%.
Un climat favorable en France
En France, le chiffre d’affaires s’élève à 10,7 milliards d’euros, en hausse de 8,8% par rapport au 1er trimestre 2007. La croissance est principalement tirée par l’augmentation des ventes d’électricité en volume aux clients finaux, en partie liée au climat plus froid, et dans une moindre mesure, par les évolutions de tarifs et de prix.
La production nucléaire est en progrès de 3,4 TWh par rapport au 1er trimestre 2007, la production hydraulique en recul de 1,4 TWh. Sur les marchés de gros, les évolutions favorables de prix n’ont pas été suffisantes pour compenser de moindres volumes nets vendus.
EDF poursuit par ailleurs le développement de ses ventes de gaz naturel, avec 6,6 TWh livrés à la fin du 1er trimestre 2008, et de services. Le chiffre d’affaires de ces deux activités progresse de 39%. Les ventes du groupe ont progressé en Europe à l’exception du Royaume-Uni. En revanche, dans le reste du monde, elles ont subi une chute de 55% à 311 millions d’euros.
Confirmation des objectifs de croissance
EDF confirme que la croissance organique annuelle de l’EBITDA du Groupe en 2008 devrait approcher 3% et que le résultat net hors éléments non récurrents ne devrait pas être supérieur à celui réalisé en 2007. Ces perspectives pour 2008 s’expliquent essentiellement par la hausse de certains coûts (achats d’énergie, maintenance et transformation), par la poursuite de la dynamique d’investissement et par les mesures d’accompagnement liées à la mise en place de la réforme du régime des retraites.
Compte tenu de ces effets, la performance financière du Groupe devrait connaître une meilleure évolution au 2ème semestre qu’au 1er semestre.
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