Suite au cyclone Nargis qui a frappé la Birmanie le 2 mai dernier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) craint des épidémies de dengue et de paludisme, deux maladies transmises par des moustiques qui pondent leurs larves dans l’eau.
Fadéla Chaïb, porte-parole de l’OMS, a déclaré à la presse que « la dengue et le paludisme vont sûrement survenir comme des préoccupations sanitaires importantes dans quatre à cinq semaines« . Comme l’a indiqué l’AFP, elle a précisé que l’OMS allait acheter un grand nombre de moustiquaires afin de protéger la population du paludisme.
Dengue, paludisme, choléra…
« On voit des gens boire de l’eau polluée, car ils n’ont rien d’autre. (…) Il faut se préparer au pire des scénarios (la multiplication des cas de choléra, de paludisme et de dengue)« , a expliqué à Reuters Osamu Kunii, expert de l’Unicef.
Alors que l’OMS vient d’annoncer la découverte de quelques cas de choléra chez des survivants du cyclone, l’ONG Oxfam estime que des maladies comme la typhoïde, le paludisme, la dengue et le choléra pourraient faire 15 fois plus de victimes que le cyclone.
Commentaires récents